Ce livre traite de l'autisme au féminin de manière littéraire. D’un point de vue littéraire et stylistique : le style est fluide, le rythme parfait. Il en ressort un équilibre certain qui rend la lecture agréable. L’insertion de textes poétiques est un petit plus (ils sont parfaitement intégrés à la narration, ce que je trouve très impressionnant car pour moi, trouver un équilibre parfait comme c’est le cas dans ce texte est loin d’être évident).

Personnages/intrigue : les personnages m’ont été d’emblée très sympathiques, il m’a été facile de m’identifier au personnage principal et de comprendre ce qu’elle vivait même si je ne suis pas autiste moi-même. Les situations qu’elle vit sont dépeintes de manière claire, sans vocabulaire complexe, ce qui rend l’ensemble compréhensible à des personnes qui n’ont pas vécues elles-mêmes ces situations.

Dans l’ensemble : le texte est très bien travaillé, la mise en page (présentation) parfaite, il n’y a rien à corriger dans ce texte (je ne vois aucun défaut). Pour moi, c’est un bijou à l’état pur (parler d’un thème aussi important de manière aussi simple et naturelle tout en réussissant à capter l’intérêt des lecteurs est selon moi loin d’être évident)

Je pense qu’il est parfois important de relever des points négatifs dans un texte et de les signaler à l’auteur/ autrice pour qu’il/elle puisse s’améliorer mais moi, je n’en vois pas (Elodie Davoust. Amazon).

J’ai beaucoup aimé ce livre. L’auteur nous invite dans son monde intérieur et son rapport singulier et poétique au monde. Aurore et son fauteuil deviennent très vite attachants et elle nous sensibilise avec intelligence aux particularités de l’autisme au féminin. Je recommande fortement ce roman à l’écriture sensible et fluide, qui vous invite à la profondeur et la découverte de la richesse de l’être humain.

Christine A.

Commentaire sur Facebook : 

Il existe un cliché, tenace, sur l'Autisme : ce câblage neurologique atypique, serait presque exclusivement masculin.

Ce cliché est un raccourci. Il ne tient pas compte que les femmes sont astreintes, comme les hommes, à des conventions de genre. Mais elles sont d'une nature différente, de celles des hommes. Notamment, les femmes doivent, pour des raisons évolutionnistes, adopter une posture différente dans les interactions sociales. Une femme sera incitée à être plus démonstrative qu'un homme, dans ses émotions. Cette convention fait que la femme autiste fait énormément de "masking", c'est-à-dire du camouflage social impliquant, entre autres choses, de se retenir de "stimmer" ou se forcer au contact visuel. Les femmes autistes sont certainement aussi nombreuses que les hommes, mais elles sont plus difficiles à diagnostiquer car les stéréotypies sont moins visibles. Il est important de rappeler que ça n'implique pas moins de difficultés. Et Deogratias Laba en parle très bien, dans son ebook "Stéréotypie". C'est une vraie plongée dans la vie d'une femme autiste. Je vous recommande chaudement son site internet, il est très bien fait.

(Raphaël Leborgne) - Ecrivain de genre "fantastique".

Commentaire reçu par une femme en cours de diagnostic : 

 "Figurez-vous que j’ ai passé le pas de m’ offrir un siège à bascule dont j ai toujours rêvé , grâce à votre livre"

La petitesse des choses parfois les plus quotidiennement banales (en apparence ) cache de secrètes consolations pour les âmes contemplatives et les sensorialités hyper réceptives .
C’ est le secret que nous livre ce récit dans une écriture simple et fluide , dont les mots coulent sur l’ âme comme l’ eau d’ une source rafraîchissante.  Merci à Déogratias de m’ avoir ouvert la voie du bercement décomplexé . (Nathalie L.)

Commentaire reçu par une femme adulte en cours de diagnostic (du Trouble du Spectre de l'Autisme)  après la lecture de mon livre : 

Votre écriture a su m'emporter avec vos personnages ! Vous avez ce talent de savoir poser le contexte en quelques mots et d’emmener le lecteur avec vous, également dans le travail d’introspection d'Aurore.
On est "avec elle", dans sa tête, son regard était le mien, ses émotions aussi. On s'attache à elle.  J'aime votre poésie explicite. J'ai ce besoin de pouvoir imager, sinon cela ne m'atteint pas. C'était apaisant et j'espérais une fin optimiste. Plusieurs fois, j'ai été touchée, émue. Surtout lorsqu’ elle est seule, qu'elle se questionne ou qu'elle se réfugie « dans les bras » d’Ulysse. Le chapitre sur le cycle des saisons m'a littéralement emportée. Pour moi, je dis bien pour moi, votre roman est une mine d'or pour les femmes qui cherchent encore "d'où viennent leurs difficultés".
Dans la structure de votre récit, j'ai apprécié les alternances entre intensité (Il y a de nombreux passages très intenses émotionnellement) et les passages plus légers, plus doux.

(Rachel)

Ce livre parle de la découverte à l'âge de 57 ans de ma "neuro-divergence". Bien que ce récit soit basé sur mon vécu personnel, c'est une fiction ! Mais je me suis inspirée de ma propre vie pour l'écrire. On met toujours un peu de soi dans un roman. Il me semble. Donc, j'ai voulu me pencher sur ce qu'on appelle le TSA : Trouble du Spectre de l'Autisme. Et plus particulièrement chez la femme adulte qui est sous diagnostiquée. 

J'ai désiré écrire ce récit à partir d'un angle particulier : Celui des stéréotypies. En ce qui me concerne :  les balancements dans un fauteuil. Bien que ce comportement ne soit pas spécifique à l'Autisme, mis en lien avec les autres particularités de l'autisme, il révèle tout de même une des spécificités de ce fonctionnement neurologique différent.